Alors que la rougeole fait son retour en France, les procédures de vaccination sont remises sur le tapis afin de le mettre à jour. En effet, quelques réformes ont été prises pour cette année au niveau du ministère de la santé et quelques vaccins sont obligatoires. La situation actuelle doit inciter les parents à suivre ces instructions et à veiller à ce que leurs enfants soient immunisés.
Vaccination : les vaccins obligatoires
Décidée par le ministère de la santé pour être active cette année, la vaccination obligatoire connaît un changement rigoureux pour passer de 3 à 11. Même avec l’appréhension de beaucoup de parents sur l’immunisation de leurs enfants et sur l’efficacité de ces sérums, et surtout sur la sûreté de ces dispositifs, le Ministre de la Solidarité et de la Santé a confirmé l’effectivité de cette nouvelle mesure.
Les vaccins ont fait diminuer les épidémies de plusieurs maladies, surtout celles qui ont engendré la mort chez les enfants, et en 1960, ils ont été simplement recommandés sans qu’aucun texte ne stipule aucune obligation. Actuellement, les autorités jugent que l’on doit passer par cette procédure qu’est l’obligation d’immuniser les enfants par quelques vaccins de plus.
Si les trois vaccins contre la diphtérie, contre le tétanos et contre la poliomyélite étaient les seuls à être obligatoires avant, on a constaté des recrudescences de certaines maladies que l’on adopte l’obligation de faire les 11 vaccins obligatoires, à faire pendant les premières années de l’enfance et qui doivent faire l’objet de rappel.
Les recommandés et les impératifs
Dans la liste qui détermine toutes les vaccinations à faire à vos enfants, il y a des vaccins obligatoires et recommandés dont chaque parent doit en prendre en compte. Ceux qui sont à faire impérativement permettent à vos enfants de s’inscrire à la garderie, d’être acceptés à la crèche, d’intégrer à l’école ou de séjourner avec les autres pendant les colonies de vacances.
Depuis le 1er janvier 2018, 3 vaccins obligatoires sont passés à 11, à savoir le vaccin contre la diphtérie, ceux contre le tétanos et contre la poliomyélite, de même que ceux contre la coqueluche et contre l’hépatite B, ainsi que les vaccins contre le méningocoque C et contre le pneumocoque, mais également les vaccins pour préserver contre la rougeole, contre la rubéole et contre les oreillons, et enfin celui contre l’Haemophilus Influenzae B (Hi B).
Mais il y a également quelques vaccins recommandés selon les cas. Ainsi, pour un voyage en dehors du territoire français, quelques-uns sont conseillés par les médecins, à savoir le BCG contre la tuberculose qui pourrait être aussi fait dès l’enfance. Le vaccin contre la grippe saisonnière est aussi préconisé surtout chez les sujets à risque, en l’occurrence chez les enfants et les personnes âgées. Le vaccin contre l’hépatite A est aussi accessible à partir d’un an, permettant à votre enfant de se préserver contre cette maladie. Et enfin le vaccin contre le papillomavirus humain est recommandé chez les filles.
Des questions sur le vaccin
Plusieurs questions tournent autour de la vaccination dont certaines sont tout simplement des mythes et des idées reçues. Beaucoup de parents appréhendent l’immunisation de peur d’exposer leur enfant au danger d’éventuels effets secondaires. Certes, il y a des cas d’allergie constatés chez certains enfants, mais le taux reste infime, même si certaines rumeurs ont assimilé le vaccin contre l’hépatite B et la sclérose en plaques ou la rougeole et l’autisme. Des rumeurs qui s’avéraient…fausses.
Une autre question concerne l’âge idéal du bébé pour entamer la première vaccination. Le bébé, dès sa naissance, possède encore des anticorps qui s’affaiblissent de jour en jour et c’est à son deuxième mois que doit se faire la première injection d’immunisation. Sachez alors que l’on peut combiner plusieurs vaccins en une seule injection, et que les vaccins enregistrés sur le calendrier peuvent être remboursés à 65% par la Sécurité sociale.